Mars 2024 – Présentation littéraire et conférence par Paul Magnette: « L’autre moitié du monde »

donnée par

Président du PS

ESSAI SUR LE SENS ET LA VALEUR DU TRAVAIL

Adresse : La Maison des Employés/SETCa de Mons

rue Chisaire 34 à 7000 Mons

Paul Magnette est professeur de théorie politique à l’Université libre de Bruxelles. Il a été ministre de l’Énergie et du Climat au sein du gouvernement fédéral belge et ministre-président de la Wallonie. Il est actuellement bourgmestre de Charleroi et président du Parti socialiste belge.

Le président du PS sort un livre pour mettre en avant la valeur travail et rappeler qu’elle est… socialiste. Une plaidoyer contre le MR qui le qualifie de « parti de la sieste ». Et face au PTB. Crédible?

Paul Magnette, président du PS, aime écrire, publier et déposer des théories, quand il ne clame pas son amour du pain. Après La Vie large, dans lequel il développait son idéologie « écosocialiste », il publie L’autre moitié du monde (éd. La Découverte), un essai qui entend remettre la valeur « travail » au centre de la campagne électorale. En rappelant qu’il s’agit d’un des éléments fondateurs du mouvement ouvrier et du socialisme.

Le titre du livre est inspiré de Rabelais, quand il écrivait: « la moitié du monde ne sait pas comment l’autre vit ». C’est une référence à ce monde de plus en plus fracturé, avec des détenteurs du capital qui ne savent plus grand-chose du labeur de ceux qui produisent des richesses (avec leurs mains) ou de ceux qui œuvrent au bien-être de la société, des infirmiers aux enseignants.

Résumé :

Quand la moitié de nos contemporains disent s’épanouir dans leur travail, l’autre moitié du monde vit le sien, ou son absence, dans la souffrance. En réponse, la droite glorifie ceux qui  » se lèvent tôt  » et  » ne mesurent pas leur peine « , invite à  » travailler plus pour gagner plus  » et dénonce une  » épidémie de flemme « .
Face à ce discours, les hommes et femmes de gauche paraissent souvent désemparés. Au point que certains pensent utile d’emboîter le pas des libéraux et des conservateurs en opposant les travailleurs aux allocataires sociaux. Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment la droite, qui ne cesse de mettre le travail sous pression et d’en dégrader les conditions, peut-elle s’en arroger les valeurs ? La gauche doit se les réapproprier de telle sorte que le travail réponde à nos aspirations individuelles et collectives. Cela est d’autant plus crucial que la transition énergétique et technologique en cours va le reconfigurer en profondeur.
Paul Magnette renoue dans cet ouvrage avec l’idéal d’émancipation personnelle et d’intégration sociale par le travail, et développe de véritables propositions pour lever les obstacles qui s’opposent aujourd’hui à son déploiement. Plutôt que de laisser les souffrances au travail entre les mains de consultants en risques psychosociaux et de chief happiness officers, il est temps de les repolitiser.